samedi 7 février 2009

Jour 87, Mercredi le 4 Février 2009








Debout à 6 h, nous avons quand même bien dormis malgré le bruit du trafic, surtout les freins moteurs. Je partirai vers 7 h avec la caravane à la recherche d'un mecanico. Le propriétaire du premier garage rencontré viendra voir le problème et me trouvera un mecanico, au 4 ième garage visité. Les mecanicos mexicains commencent généralement à 9 h . Le mecanico viendra diagnostiquer le problème, verdict: la pompe à essence.

Il mettra jusqu'à 14h45 à vider, enlever le réservoir, changer la pomper, reposer le réservoir et le remplir. On vide et rempli le réservoir à la bonne vieille facon. En se servant d'un bout de boyau et en aspirant le liquide avec la bouche, tout en utilisant la gravité. Ce n'est pas ce qui est le plus rapide mais ca fonctionne bien. Dans le garage , un jeune mecanico. change des freins sur une voiture, il est pieds nus, les autres sont en gougounes, assez spécial.

Donc, nous quitterons finalement San Patricio Maleque, une très jolie petite station balnéaire. On est sur la route 200 ou Costa Alegre, 450 km de plages de rêve, souvent vierges , où on retrouve des hotels de luxe, petits villages de pêcheurs et petits centres écotouristiques. C'est une route de cotes entre la montagne et la mer. Pas de belvédère , pas moyen de s'arrêter pour photographier des vues incroyables.

On arrivera finalement à Puerto Vallarta, à la noirceur. Ce sera un bon défi de traverser la ville. La route qui descend de la montagne à la ville est étroite, à pic et il y a beaucoup de trafic. Il y a deux immenses paquebots dans le port, un corrida dans le centre ville donc, beaucoup de taxis et d'autobus sur les routes.

A la sortie de la ville, on travrse Bucerias, un jeune homme fait de grands signes à Roger Lange, il semble chercher une ride. Comme Roger Lange me suit, on n'arrêtera pas. Le gars en question c'est Marc et Julie, qui croyaient me voir passer et qui réaliseront qu'avec la deuxième caravane de Roger Lange, c'est effectivement bien nous. Ils cherchaient vraiment une ride. Leur chauffeur d'autobus venait de larguer tous ses passagers, ils n'irait pas plus loin, son quart de travail était terminé. Marc et Julie, réussiront tout de même à finalement se rendre à l'hotel.

On ne se rendra pas au camping, passé Bucerias, on doit traverser une chaine de montagnes, on arrêtera sur le bord de la route, il nous reste 17 km à parcourir, mais on préfèrera s'arrêter et on s'installera dans un camping le lendemain au lever du soleil.

On contacte Marc par téléphone et c'est la qu'on apprend qu'on vient de se croiser. El Mondo est effectivement très petit.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Ouais pas fort ne pas reconnaitre son fils même si c'est au bout du monde. ok je comprends vous ne vous attendiez pas, vrai que le monde est petit.

En passant la carte militaire semble être un accessoire indispensable, C'a évite des tickets , des fouilles longues et surtout efficace pour être respecté hein!

Claude et Marthe
P.S. on est chez Lise qui se fait chauffer le cul comme vous pendant que l'on catine, pas grave un jour se sera notre tour....