samedi 20 août 2016

Voyage au Québec, Vendredi 19 aout 2016, Jour 39, Iles de la Madeleine

Aujourd’hui, une journée splendide qui est réservée à notre sortie de kayak de mer. On se présente au point de rencontre. La sortie est annulée, il y a eu des problèmes avec la sortie du matin. 4 kayakistes ont chavirés. A voir les guides, ça dû être le bordel. On se ramasse un pot en pot, un petit pâté de fruits de mer local et on retourne à la caravane se changer en touriste et on passera au plan B, la visite de l’ile du Havre Aubert, qu’on devait faire demain.
On réservera de nouveau pour le kayak demain après-midi. Pour se rendre à notre nouvelle destination. On traverse la plage de la Martinique. De beaux petits chalets, 2 chambres avec cuisinette, 1,400$ par semaine. Il y a tout le long du chemin des écoles de kite surf. C’est très beau à regarder, ça roule.
On croise notre première Gaspésienne, c’est un bateau de pêche dessiné par un architecte naval américain, dans les années 50,  de 13 mètres adapté aux eaux du Golfe Saint-Laurent. 50 ont été construites et elles serviront à pêcher durant 30 ans. Il y a aussi dans le port un beau Nordica 30 du nom de Cache à l’eau V, ce qui nous fait penser à un ami qui a un Cachelot V sur le lac Champlain. Il y a aussi un voilier de course en cale sèche. Dans le village de la Grave on croise un beau Safari Condo construit dans un camion Promaster, un bel équipement. Le village de la Grave est un ancien port de pêche recyclé en boutique d’artiste et de restaurants. On croisera un ancien 22, qui a monté une très belle moto.
Une des boutiques se sert d’une quille d’un navire pour faire une clôture. En aout 1873, il y a eu une grosse tempête et 43 goélettes de pêche américaines ont fait naufrage sur les rives du village. J’irai visiter le musée de la mer, leur pièce centrale est le squelette d’un cachalot qu’un groupe de volontaires à nettoyé, une grosse job car la peau et graisse fait 6 pouces d’épaisseur et qu’un cachalot mort ça pu énormément.
L’histoire du fameux ponchon des Iles est la suivante : les Iles sont reliées à la terre ferme depuis 1882 par ligne télégraphique. Le cable sous-marin est souvent coupé par la glace ou les ancres de bateaux. En 1910, c’est le cas et pour protester les habitants envoient leur courrier par baril, avec une petite voile et un gouvernail. Le baril prend 2 semaines pour arriver en Nouvelle Ecosse. Le fédéral installera finalement deux ans plus tard la télégraphie sans fil, ce qui règlera le problème des communications.  
On s’arrêtera voir le phare Cap du Sud et un petit port L’anse à la cabane, ou un un petit bateau, la P’tite Brise, transporte des billots de Chéticamp, en Nouvelle Écosse à l’Ile, pour en faire des planches. Finalement les paysages sont beaux et variés, une belle journée ensoleillée. Ici il ne fait jamais très froid ni très chaud, 22 degrés Celsius semble être la norme l’été. Ça me convient très bien. On espère faire du kayak demain. On annonce une autre superbe journée.













































1 commentaire:

Claude Lamarche a dit...

Beau voyage que vous faites là.