lundi 6 novembre 2017

Voyage au Mexique, Dimanche 5 Novembre 2017, Jour 5, Springfield, Illinois.

On passe une bonne nuit dans notre stationnement Walmart. Nous ne sommes pas les seuls quelques américains passent aussi la nuit dans leur auto. On voit cela régulièrement, des gens qui vivent dans leur voiture. On a toujours tendance à croire que les américains sont riches. Ce n’est pas le cas, on voit beaucoup de signes de pauvreté, en particulier des gens qui ont de très mauvaises dentitions, surtout chez les jeunes adultes.
On a un deuxième changement d’heure en 24 heures, il fait 12 degrés Celsius, de la brume et un peu de pluie, Une vraie température d’automne. Les nouveaux GPS, s’ajustent automatiquement aux divers changements d’heure, ce qui est une belle avancée technique. Nous faisons notre petite rencontre pré-départ et nous avons 2 plans A : un camping à Springfield, reste à confirmer s’il est encore ouvert, et B : un autre Walmart. 378 km à faire, la journée s’annonce sans problème avec une arrivée de bonne heure.

Nous traverserons le pays de mon ancêtre Louis Joliet, qui avec le Père Marquette, ont découvert ce territoire en canot d’écorce en 1673. Leur mission, la traite des fourrures et l’évangélisation des indiens. Je vous confirme que c’est beaucoup plus facile de traverser la région en VR. On passe la région de Chicago sans problème et vers 10h, Roger Lange nous confirme sur la radio que le camping est ouvert et qu’ils nous attendent.

Nous avons plein de temps et décidons de faire une petite pause dans un beau rest area. Roger Lange en caravanier averti, fait le tour de son VR, inspection normale lors d’arrêt et découvre que deux de ses pneus se touchent. Sa lame de ressort principale est cassée. Appel au AAA, et après discussion, on réalise vite qu’on ne peut transporter sa caravane sur un flatbed, car elle mesure déjà 13 pieds de hauteur et qu’elle ne passerait pas sous les viaducs. On enverra donc un technicien sur les lieux pour évaluer la situation dans les 90 prochaines minutes. Pas question non plus de lui enlever un pneu et de la déménager, le stress sur le pneu restant serait trop grand. Finalement dans son malheur, l’endroit actuel est le plus sécuritaire à tous les points de vue. Comme nous avons plein de temps d’attente, on explorera le coin, il y a une variété de pommier sauvage qui produit de grosses pommes vertes, non comestibles de la grosseur d’un pamplemousse. C’est plutôt bizarre, mais joli.

Comme c’est dimanche matin, le technicien analysera la situation, tentera de communiquer sans succès avec les fabricants de la caravane pour obtenir les détails techniques sur la suspension. Il prendra des photos et tous les détails techniques et no de série du véhicule et reviendra demain lundi avec une solution.

La caravane de Roger est à sec, on la remplira à moitié avec 4 voyages d’un bidon de 6 gallons, pesant plus de 50 livres, sur une distance de 100 mètres, ce sera notre exercice de la journée. D’un commun accord, on se séparera, deux caravanes se rendront au camping, et lundi on communiquera pour revoir la situation.

Encore une fois, on brisera notre règle de base et on arrivera au camping ou il fait noir comme chez le loup. Ce sera tout de même facile de s’installer, nous avons deux pull-through de 80 pieds de longueur. Notre 5 à 7, chez Jean-Guy, sera différent. Nous venons de vivre notre premier problème technique du voyage. Mais tout compte fait, le problème n’est pas majeur et est arrivé au meilleur endroit possible.

Nous sommes sur la mythique Route 66, qui partait de Chicago pour se rendre dans le sud de la Californie.

















1 commentaire:

Claude Lamarche a dit...

Et en (petit) groupe, me semble que ça rend les problèmes moins stressants.
Bonne chance.