jeudi 7 décembre 2017

Voyage au Mexique, Mercredi 6 Décembre 2017, Jour 36, Guerrero Negro, Mexique.

Le Malarrimo RV Park est un camping typiquement mexicain. Il est situé derrière un hôtel/restaurant. C’est difficile de s’y installer avec nos gros véhicules. L’eau est rationnée et l’électricité n’est pas fiable. Donc, on vérifie toujours avec un testeur si la polarité du circuit est bonne et ensuite on y collecte notre Surge Protector, une boite électrique pour nous protèger des fluctuations du courant. Lorsque ce dernier nous donne une lumière rouge, on ne se connecte pas sur le circuit.

C’est là que ça se complique, on doit se servir de la génératrice pour recharger les batteries de la caravane, l’ordinateur, le IPad, le téléphone, le Jetpack (internet), le rasoir électrique et les piles des caméras. Le réfrigérateur est toujours sur le gaz pour tout le voyage au Mexique. C’est notre plus important atout, et on ne peut se permettre de le perdre.

Ce matin, un petit problème, Roger Lange a la Turista. Affaibli, il passe son temps entre le lit et la toilette. On restera ici le temps qu’il guérisse. Entretemps, il prend de l’immodium, des jus et c’est le repos complet.

Ma toilette fait aussi des siennes. La valve qui régularise l’entrée d’eau dans le bol ne fonctionne plus. Il faudra surveiller pour que le bol ne se remplisse pas et déborde dans la caravane. Il s’agit de fermer la pompe après avoir tiré la chaine. C’est le genre de problème qui sera difficile à régler au Mexique.

On modifiera donc légèrement nos plans, on en profitera pour faire le lavage, mexican style. On apporte notre linge à la lavanderia et pour le même prix qu’au Canada ou Etats-Unis, il nous reviendra tout propre et bien plié dans de beaux sacs de plastique. Cela permettra aussi aux filles de venir visiter la saline de Guerrero Negro.

Cette dernière est unique au Mexique et produit 1 million de tonnes de sel annuellement. Elle appartient au gouvernement mexicain (51%) et au Japon (49%). Au Japon on se sert de sel dans la fabrication des automobiles.  Notre guide Roberto est un ingénieur chimiste retraité, qui a travaillé ici plusieurs années.

Le tour est excellent, Roberto prend le volant du camion. Il conduit sportivement et nous explique les choses en se servant de ses 2 mains. Heureusement que les routes sur le site sont larges et belles. Elles sont construites à partir des impuretés du sel.

Le processus est simple, on pompe des millions de litres d’eau salée dans de grands bassins naturels. Le vent, le soleil évaporent l’eau et le sel est disponible.  Le processus prend 1,5 an. Quand on regarde les bassins, c’est exactement comme de la neige glacée. Excepté que c’est chaud et pas glissant du tout.

On passe un grader pour en faire de petits monticules qui sont ramassés par une énorme souffleuse qui dépose le sel dans d’énormes camions. Le sel est amené à l’usine ou il est lavé et transporté par des convoyeurs vers des barges. Ces dernières l’apportent plus au large pour le transférer dans de gros navires.  Le surplus est mis dans un immense tas qui devient une montagne de sel. Un bulldozer se promène sur le dessus de la montagne pour s’assurer que ça ne prenne pas en un bloc. C’est exactement le même principe que nos salières, mais en immensément plus gros. Une superbe visite.

De retour au camp, un 5 à 7 ou Roger Lange est à l’eau. On va chercher notre linge pour 18h et on en profite pour faire un peu d’épicerie. A l’épicerie, je croise une superbe moto Triumph, d’un hollandais qui fait le tour de monde.

Nous sommes au pays des baleines grises, en principe, elles arrivent vers le 15 décembre. Selon Roberto, quelques-unes sont arrivées, On ira vérifier ça demain.

On verra aussi comment ira Roger Lange, à date, on pense qu’il va survivre.























































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