vendredi 2 février 2018

Voyage au Mexique, Jeudi 1 Février 2018, Jour 93, Villa Corona, Mexique.

Pour les gens qui suivent quotidiennement le blogue, il arrive que je ne puisse le publier ou ne le publier qu’en partie. Dans les 3 derniers jours, je n’étais pas en mesure d’inclure les photos. Généralement, le support technique, Marc, mon fils, trouve la solution et je peux éventuellement corriger les situations. Merci à Marc pour son soutien technique car sans lui, je ne publierais pas ce blogue. Donc si vous avez lu le blogue sans photo, vous avez maintenant la possibilité de retourner en arrière et de les voir.

Aujourd’hui, nous ferons la visite du centre historique de Guadalajara, l’un des plus beaux du Mexique. Guadalajara avec une population de 4,3 millions d’habitants est située à 5,091 pieds d’altitude. C’est la ville de la téquila. C’est aussi la deuxième plus grande ville du Mexique. Fondée en 1530, à cette époque c’était aussi le lieu de départ des expéditions pour les Philippines, l’Ile de Guam et la Californie.

Nous irons en ville en autobus, ce sera notre premier bain de foule dans le système de transport  du peuple. Un passager s’est bricolé un haut-parleur pour attacher à son walkman. Assez rudimentaire, mais ça donne de bons résultats. Nous commençons par la cathédrale, sa construction a débuté en 1542 et a pris plus de 150 ans. Elle est majestueuse. On y trouve encore un confessionnal, très utilisé.

La ville possède aussi un système de vélo Bixi, Nous irons ensuite au Palais du Gouverneur, achevé en 1774, pour y admirer la murale de José Clemente Orozco, l’Homme en feu. Cette murale représente Hidalgo, qui fut responsable de l’abolition de l’esclavage en 1810, plus de 50 ans avant que les américains ne le fassent.  

Il y a une forte présence militaire et policière dans la ville. Nous continuons notre visite sur la place piétonnière pour aller admirer le Théatre Degollado, avec ses salles sur 5 niveaux, 1,400 places sous une coupole avec une murale de la Divine comédie de Dante. Ce chef d’œuvre a été inauguré en 1866.

Tout le long de la promenade piétonnière, on croise de belles fontaines, des kiosques de vente de souvenirs et nourriture et des musiciens de la rue. On dinera avec des pizzas en cornet, un tout nouveau concept et pour dessert de la crème glacée aussi en cornet, un vieux concept toujours populaire.
Au bout de promenade piétonnière se trouve l’Instituto Cultural Cabanas, fondé en 1805, et faisant partie du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. C’est le plus grand édifice colonial des Amériques. C’est immense, avec un dôme central ou sont peintes des murales d’Orozco. Cet endroit a longtemps été un orphelinat, abritant 3,000 enfants. C’est aujourd’hui, une salle d’exposition et une école des beaux-arts. Les gens se couchent sur les longs bancs pour admirer les murales au plafond.

Nous terminerons notre visite avec le Marché Libertad. C’est l’un des plus gros et des plus propres du Mexique. Mais par ce temps, les filles sont brulées, la visite du marché sera plutôt écourtée. On revient par taxi, car on nous aurions eu de la difficulté à le faire par bus, les parcours ne sont pas affichés, et les circuits sont modifiés à cause de la construction dans le centre-ville. On constate que même les calèches font des crevaisons.
 Nous avons pris aujourd’hui notre premier bain de foule, en utilisant les transports en commun, cela nous donne un avant-goût de la ville de Mexico qui compte au moins 5 fois plus d’habitants. Nous revenons au camping exténués et éblouis par tant d’édifices majestueux et une aussi grande culture.



























































































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