mardi 6 février 2018

Voyage au Mexique, Lundi 5 Février 2018, Jour 97, Uruapan, Mexique.


Nous quittons à 8h, pour un long trajet, 306 km. Mais en prenant l’autoroute payante, ça ne devrait pas prendre plus de 5 heures. Pour prendre l’autoroute, nous devons nous diriger vers Guadalajara. Roger Lange est le chef de la caravane aujourd’hui. Son GPS a des ratés, il manque les sorties vers l’extérieur de Guadalajara, nous nous dirigeons directement vers le centre-ville, d’une mégapole de 4,3 millions d’habitants, un très mauvais feeling avec 3 grosses caravanes.

Roger réussit à prendre un retorno et finalement on se retrouve sur la bonne autoroute et dans la bonne direction. C’est notre première expérience sur l’autoroute payante. Elle est belle, et on peut rouler 100 km/h, ça fait changement des routes à topes. Par contre, ce n’est pas donné, il nous en coutera 42 $ Cdn pour parcourir 150 kms. C’est le prix à payer pour avoir la paix et la sécurité.

On entre dans l’état de Michoacan. Notre confiance dans le GPS est minime aujourd’hui. On sort donc de l’autoroute avant que le GPS nous l’indique, On prend une sortie en fonction des signes sur l’autoroute. Ça cause un petit problème, Roger est dans la mauvaise sortie du péage, les gardes doivent tasser les barrières pour le laisser sortir. C’est notre première erreur, nous aurions dû nous fier au GPS et sortir 15 kms plus loin.

La petite route est mauvaise et on croise une très grosse opération de la police fédérale. Pas question de prendre des photos, dommage. Il y a des autos et camions de polices et des dizaines de policiers armées jusqu’aux dents sur au moins ½ kilomètre.

Nous nous arrêtons dans un beau petit PEMEX pour faire le plein, diner et faire une pause. Deuxième erreur, dans les montagnes, on décide de ne pas suivre les indications du GPS qui nous indique de contourner un petit village. Nous croyons qu’il a vraiment perdu le nord.

On traversera le plus étroit petit village de notre voyage. Les caravanes frottent les toitures des maisons. On frôle les voitures au point de faire partir les systèmes d’alarmes et dans certains cas de replier leurs miroirs. C’est le cauchemar total, heureusement que le village à moins d’un km de longueur.  On dépasse les 6,000 pieds d’altitude et on traverse de petits hameaux, un en particulier, la garde paroissiale fait une collecte de fonds. Les paysans sont sur la route habillés en guenilles, avec une mitraillette sur l’épaule, tout le monde donne.

On traverse un joli petit village qui organise un festival international de la guitare. Tout ce branle-bas combat, sur ces routes de montagnes à des conséquences. Jean-Guy endommage son attache de caravane. Elle est désoudée en partie et la caravane s’affaise lentement sur la boite du camion. Dans la mienne, une porte d’armoire se désagrège, à force de brasser, la colle ne tient plus. On arrive finalement au camping sains et saufs.

La morale de la journée, est qu’il faut faire confiance au GPS, malgré ses limites dans les grandes villes. Quand on doute ou fait trop confiance au GPS, les pires choses peuvent arriver. Le site de camping Hôtel Pie de la Sierra est très joli. Bon marché mais on n’e l’a pas entretenu depuis un bon bout de temps. L’électricité ne fonctionne pas bien. La pression d’eau est faible et il n’y a pas d’égout. Avec nos génératrices et l’accès à l’hôtel. On devrait s’en sortir assez bien.

Demain, nos priorités seront de faire réparer l’attache de la caravane de Jean-Guy et possiblement faire recoller mes portes d’armoire. Ça ne devrait pas être trop difficile car on est dans un pays de constructeurs de meubles.

Nous resterons ici, 4 nuits et possiblement plus si nécessaire. Il y a des choses étonnantes à visiter dans ce coin de pays. Et c’est l’aventure avec un grand A qui continue.














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