samedi 3 février 2018

Voyage au Mexique, Vendredi 2 Février 2018, Jour 94, Villa Corona, Mexique.


A 7h15, sous une pleine lune, au lever du jour, nous irons prendre notre bain d’eau chaude. Plus on y va de bonne heure, plus l’eau est chaude. La distance entre la piscine et la caravane est de quelques centaines de pieds. C’est juste assez loin pour avoir un peu froid sur le retour. Nous avions laissé le foyer allumé et c’était juste parfait au retour.

Aujourd’hui, nous irons visiter la région du Lac Chapala, la plus grande étendue d’eau douce au Mexique. Le lac mesure 80 kms par 38 kms. Il est situé à 40 kms au sud de Guadalajara, soit une demi-heure en voiture. Le lac sert de source d’approvisionnement d’eau pour Guadalajara et est à moitié vide. C’est dommage mais c’est la réalité des villes dans le sud-ouest de l’Amérique du nord, qui ont de plus en plus besoin d’eau.

En quittant le camping, une petite camionnette arbore une belle peinture du Christ sur sa tailgate. Toute la région du Lac Chapala est un lieu de retraite privilégié de canadiens et américains. Le secteur compte de nombreux et immenses restaurants sur le bord du lac.

Nous visiterons le village d’Ajijic, une communauté d’artistes. On y trouve de nombreuses petites boutiques, restaurants et hôtels. La grande majorité de la population est blanche et retraitée. Il n’y a pas une chambre de libre dans tout le village présentement. Tous les commerçants mexicains parlent anglais. On s’arrête chez un petit commerçant qui vend du jus de coco, dans un sac de plastique avec une paille. Il nous donne aussi la pate à l’intérieur de la noix de coco. On aime bien faire des expériences de ce genre en autant que les assaisonnements ne sont pas trop picanté.

Les chiens du village se sont donné rendez-vous devant la boucherie. Que le village nourrisse les chiens fait partie des coutumes mexicaines. Le village arbore de belles murales. La place centrale est jolie et on y trouve des conifères qui poussent avec des palmiers. Ce coin de pays est tempéré, il ne fait jamais très chaud ni trop froid et ce toute l’année.

L’église est belle et simple. On peut se procurer des tshirts anti-Trump. Senior Trump n’est pas beaucoup apprécié au Mexique. Ce matin, à la télévision, un candidat aux élections présidentielles de l’été prochain, disait ouvertement que le Mexique ne paiera jamais pour le fameux mur.

Des gens paient pour mettre leur nom sur des briques à tête de squelette sur un mur. Une belle façon de financer une bâtisse.  Nous irons visiter le parc de la Lake Chapala Society. Cette organisation fondée en 1955 par 21 expatriés, compte aujourd’hui 3000 membres. Le parc est superbe, une aire de repos avec plein de services. La plus grande bibliothèque anglophone du Mexique. Depuis des décennies, on offre des cours d’anglais gratuitement aux mexicains. C’est pour cela que les commerçants sont bilingues. On offre aussi un programme d’art pour les enfants. Les services de l’organisation sont variés et servent à intégrer complètement les expatriés canadiens et américains qui désirent se retirer dans la région.

On organise des voyages, des forums d’info sur l’immigration, les assurances médicales au Mexique, comment mourir au Mexique etc. L’organisation est subventionnée par les membres et par de nombreux et substantiels legs testamentaires.

On dine sur le bord du lac dans un restaurant qui sert de la poutine. Pas mal pour de la poutine mexicaine, mais ils sont principalement reconnus pour leur fish and chips. Le malecon est très beau et tranquille. Nous finirons la journée dans le village de Chapala. On y assistera à un spectacle de Voladores, qui feront leur spectaculaire de danse volante. Ces indiens sont de l’est du Mexique.

Chapalla est un beau village de pêcheurs, qui compte plusieurs splendides vieux édifices. L’architecture est omni présente dans tous les projets, même dans les nouveaux projets d’habitation dans les flancs de montagne. Nous sommes dans une région de lac et montagne et on prend grand soin de maximiser les aménagements touristiques.

Nous finissons toujours les journées avec notre 5 à 7, ce qui nous permet de discuter du programme du lendemain. Demain, rien au programme, jour de congé, administration, ie : payer ses comptes, ménage et planification du retour sur les routes.

Lors de notre visite d’Ajijic, nous avons croisé un couple de québécois, qui demeure ici plein temps depuis 5 ans. Lorsqu’ils vivaient au Québec, ils n’avaient pas de médecin de famille, étaient sur une liste d’attente interminable pour subir des opérations. Ici, pour 350 $ par année, ils profitent de l’assurance médicale mexicaine. Les médicaments ne coutent presque rien et pas de liste d’attente pour les interventions chirurgicales. Ça nous laisse songeur, nous qui prenons grand soin de ne pas dépasser les 6 mois hors de la province pour ne pas perdre tous nos bénéfices de l’assurance maladie du Québec.






































































































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